Les Groupes européens commencent tout juste, en cette fin des années 90, à en prendre conscience.  Or s'ils sont souvent très "riches" en savoirs diversifiés et pointus, ils doivent progresser fortement pour impliquer méthodiquement leurs connaissances distinctives dans leur management stratégique. Capitaliser les savoirs, c'est à dire les transformer en valeur économique durable reconnue comme telle; inclure dans leur approche les connaissances de leurs partenaires, et aussi des clients ; susciter la création et la reconnaissance des savoirs d'innovation ; organiser le management de l'immatériel ; considérer la personne humaine comme la source et la destination de la connaissance et comme le créateur du sens qui lui est donnée... les entreprises européennes peuvent très bien relever ce défi, dans un contexte où le niveau social de formation reste inégalé.  

La nouveauté, maintenant, c'est donc que le capital de connaissances de l'entreprise soit considéré comme un enjeu majeur par ses dirigeants, et que la création permanente, le partage, et la disponibilité des connaissances soient placés au centre des pratiques managériales et organisationnelles. L'étonnante coincidence - mais est-ce bien un hasard ? - c'est que ce phénomène se produise en même temps qu'un progrès et une diffusion considérables des technologies de traitement et de partage de l'information.

Les NTI apportent au KM la puissance. Le KM apporte aux NTI du sens.

Partageons et diffusons nos savoirs !
Rassemblons ce qui est épars.
Aujourd'hui, la concourance, plutôt que la concurrence,  contribue à l'accroissement et à l'ajustement  des créations des richesses.
Aujourd'hui la valeur économique se compose d'une proportion de plus en plus importante d'éléments immatériels, et d'abord d'informations et de connaissance.

Vos expériences, des informations vivantes que vous ferez circuler, des problématiques que vous exposerez, des liens que vous tisserez :
cet espace est créé dans ce but.

N'hésitez pas à me donner vos textes ou remarques à publier